Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
La Plume de Merle

Ca fait des semaines, des mois, des années que j'en crève Ca y est je me lâche, j'y fonce droit et je cède ; Et même si personne n'apprécie, Et même si ce que j'écris est pourri, Je me lance pour de bon, Plus peur des remarques et des affronts ; Je tremble un peu certes De m'jeter dans cette gueule grande ouverte, Mais je suis tellement embêtée De devoir trouver un nouveau cliché De ma face illuminer d'un sourire Comme prétexte pour publier ce qui m'fait guérir ; Je m'enchante de donner vie à ce blog Qui me hante comme une envie de drogue, Mes poèmes et chansons sont ici pour vous Dégustez, recrachez ou gardez-en un bout ; Comme on dit par coutume, je vous laisse quartier libre Je retourne à ma plume, reprendre mon équilibre ; Enfin quand les mots sous la mine déferlent C'est sous le pseudo - acronyme : Merle.

Le Temps s'est Art et Thé

Publié le 13 Mai 2019 par Merle in amitié, deuil, mort, solitude, souvenirs, temps, tristesse, thé

Le Temps s'est Art et Thé

Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.

Victor Hugo

Tu es belle la vie
Laisse moi te regarder
Te humer
Te goûter
Te mordre
Te prendre
T'ouvrir
Laisse moi te peindre
Te danser
Te chanter
Laisse moi juste t'aimer
A en mourir pour le mieux refleurir

Môguy

La première tasse

Celle que l’on a partagée

Celle que ma mémoire ressasse

Quand j’en perçois les doux fumets

 

La dernière tasse

Celle où je suis esseulée,

Où votre rire s’efface

Dans ma mémoire endeuillée

 

Alors que les larmes coulent

En humant seulement

Les feuilles du paquet qui s’écoulent

Revivant ces doux moments

 

Une grosse cuillère de sucre

Comme dans la toute première bolée

Vient garnir le sépulcre

Que devient cette eau, d’ambre voilée

 

Seule vous, aurez pu me croire

Si j’avais pu vous raconter

Qu’une seule gorgée de ce nectar

En un instant m’a transportée

 

J’étais là, près de vous

Dans la naïveté de vos peinture

Nous parlions d’à peu près tout

De la vie si belle et si dure

 

Mes larmes apaisées

Je laisse ma mine courir

Laissant aussi mes papilles comblées

Par cette gorgée de souvenirs

 

Je ne sais ce qui m’attriste davantage :

Est-ce ce poème que vous auriez aimé,

Que j’aurais aimé vous lire ou que l’on partage

Encore, et encore une nouvelle fois cette tasse de thé.

09 Mai 2019

Commenter cet article