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La Plume de Merle

Ca fait des semaines, des mois, des années que j'en crève Ca y est je me lâche, j'y fonce droit et je cède ; Et même si personne n'apprécie, Et même si ce que j'écris est pourri, Je me lance pour de bon, Plus peur des remarques et des affronts ; Je tremble un peu certes De m'jeter dans cette gueule grande ouverte, Mais je suis tellement embêtée De devoir trouver un nouveau cliché De ma face illuminer d'un sourire Comme prétexte pour publier ce qui m'fait guérir ; Je m'enchante de donner vie à ce blog Qui me hante comme une envie de drogue, Mes poèmes et chansons sont ici pour vous Dégustez, recrachez ou gardez-en un bout ; Comme on dit par coutume, je vous laisse quartier libre Je retourne à ma plume, reprendre mon équilibre ; Enfin quand les mots sous la mine déferlent C'est sous le pseudo - acronyme : Merle.

Quatre petites lettres...

Publié le 4 Novembre 2014 par Merle in espoir, maladie

Quatre petites lettres...

Ton mal tu l'as pris en patience
Hélas à l'évidence
Rien jusque-là
Ne faisait tourner la roue
Tant bien que mal
T'as continué le combat
Le salaud n'allait pas
Mettre au garde-à-vous
Ta volonté d'aller de l'avant
De rebondir et d'en venir à bout

Au Diable Vauvert - Archimède

Quatre petites lettres qui raisonnent dans ma tête.

Des petits cris d’injustice pour qu’il guérisse.

Pourquoi lui, si jeune avec une maladie ?

La vie est vraiment dégueulasse parfois,

J’comprends qu’certains se lassent d’être là.

Certes, la vie est un cadeau

Une fête pour ceux qui ont du pot.

Et y a les autres et leurs drames quotidiens,

Qui se vautrent et qu’on traite comme des chiens.

Pour ceux là, y a qu’un seul espoir :

Qu’on leur attrape un bras et les tire de leur cauchemar.

Mais comme j’ai peur de faire ça,

Trop peur qu’ça déteigne sur moi,

Je prie, bien sagement mes p’tites rengaines,

Et j’écris en espérant qu’ils n’auront plus d’peines.

C’est ignoble, minable ou égoïste ?

Noble, charitable ou idéaliste ?

Je ne sais pas.

 Les p’tites lettres battent toujours en moi.

On espère tous un happy end,

Avec ou sans un ciel qui l’aide

Tout ce qu’on veut pour lui

C’est entendre « il est guérit ».

Bientôt, j’aimerais bien,

Venir à lui, lui prendre la main

Et à son oreille chuchoter

« Petit soleil, tu m’as manqué ».

 

Août 2014

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