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La Plume de Merle

Ca fait des semaines, des mois, des années que j'en crève Ca y est je me lâche, j'y fonce droit et je cède ; Et même si personne n'apprécie, Et même si ce que j'écris est pourri, Je me lance pour de bon, Plus peur des remarques et des affronts ; Je tremble un peu certes De m'jeter dans cette gueule grande ouverte, Mais je suis tellement embêtée De devoir trouver un nouveau cliché De ma face illuminer d'un sourire Comme prétexte pour publier ce qui m'fait guérir ; Je m'enchante de donner vie à ce blog Qui me hante comme une envie de drogue, Mes poèmes et chansons sont ici pour vous Dégustez, recrachez ou gardez-en un bout ; Comme on dit par coutume, je vous laisse quartier libre Je retourne à ma plume, reprendre mon équilibre ; Enfin quand les mots sous la mine déferlent C'est sous le pseudo - acronyme : Merle.

L'égarée du conflit national

Publié le 15 Juin 2016 par Merle in angoisse, colère, lassitude, société

L'égarée du conflit national

Le gouvernement s'occupe de l'emploi. Le Premier ministre s'occupe personnellement de l'emploi. Surtout du sien.

Coluche

La France, comme elle est, c'est pas plus mal que si c'était pire !

Coluche

Ce soir je suis lassée.

Ca fait des semaines que ça dure,

Leur conflit pour une loi votée

Mais les deux partis ont la tête dure.

 

Les télés gueulent "la faute aux citoyens";

Internet feule "à bas l'gouvernement !";

Dans ma tête c'est un essaim

Qui cherche le bon raisonnement.

 

Moi j'aime pas les conflits,

J'veux cracher sur personne,

J'voudrais juste vivre ma vie

Sans qu'on m'dise "tu moutonnes".

 

Bientôt j'aurai le pouvoir de changer ça ;

Ca m'effraie et me rend sceptique

Mais mes aïeules se sont battues pour moi :

J'irai voter bien que j'méprise la politique.

 

Du moins, la politique actuelle :

Jeux de m'as-tu-vu,

Loin de la vie réelle

Et ignorant notre vécu.

 

J'suis égarée,

Par la frénésie et leur abrutissement,

J'suis fatiguée,

J'suis rabougrie à à peine 19 ans.

 

Les blablas continuels des radios

Amplifient ce phénomène :

A qui nous rendra le plus idiot,

Qui vendra le plus cette semaine ?

 

Bien qu'ayant retrouvé ma verte campagne,

Le chant des oiseaux et l'odeur de l'été,

Mes oreilles bourdonnent avec hargne

Du son d'leurs pipeaux et d'anxiété. 

 

09 juin 2016

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