Je n'ai pas peur des représailles. Je n'ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. Ça fait sûrement un peu pompeux, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux.
Des hommes, des armes
Des morts, des larmes
Hier en quelques minutes
La France a poursuivit sa chute
Quand la nouvelle est tombée
Le temps soudain s'est arrêté
Car de grands héros du rire
On vu leurs idées les faire périr
Ce ne sont pas seulement des hommes
Qui du bout de leur critérium
Criaient au monde ses imperfections
Ils étaient la liberté d'expression
Vous avez voulu la tuer ?
Mais vous ne l'aurez jamais !
Vous voulez nous soumettre ?
Vous avez jetez une allumette
La flamme endormie s'est rallumée
Nos cœurs endoloris ont tous hurlé
D'horreur devant cette barbarie
Nos pleurs se révoltant contre cette folie
La haine, nous on la refuse
L'espoir en nous s'infuse
Demain est un autre jour
Où le dessin ne sera qu'humour
Aujourd'hui, la Nation est en deuil
Comme trahie à cause d'un crayon et d'une feuille
Des dessins aux propos maladroits
Les ont tués, n'avaient-ils pas le droit ?
C'est maintenant que je lève mon stylo
En abattant comme un glaive tous ces mots
Sans le vouloir ils nous ont unis
Et ce soir, nous sommes tous Charlie.
Janvier 2015