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La Plume de Merle

Ca fait des semaines, des mois, des années que j'en crève Ca y est je me lâche, j'y fonce droit et je cède ; Et même si personne n'apprécie, Et même si ce que j'écris est pourri, Je me lance pour de bon, Plus peur des remarques et des affronts ; Je tremble un peu certes De m'jeter dans cette gueule grande ouverte, Mais je suis tellement embêtée De devoir trouver un nouveau cliché De ma face illuminer d'un sourire Comme prétexte pour publier ce qui m'fait guérir ; Je m'enchante de donner vie à ce blog Qui me hante comme une envie de drogue, Mes poèmes et chansons sont ici pour vous Dégustez, recrachez ou gardez-en un bout ; Comme on dit par coutume, je vous laisse quartier libre Je retourne à ma plume, reprendre mon équilibre ; Enfin quand les mots sous la mine déferlent C'est sous le pseudo - acronyme : Merle.

Un vendredi 13 novembre

Publié le 14 Novembre 2015 par Merle in guerre, société, souffrance, colère, espoir

Un vendredi 13 novembre

“La tolérance est une vertu qui rend la paix possible.”

“Les actes de terrorisme ne peuvent jamais se justifier, quelque raison que l'on puisse faire valoir.”

Kofi Annan

“Les talibans pensaient que les balles allaient nous réduire au silence, mais ils échouèrent. Au lieu de ce silence s'élevèrent des milliers de voix.”

Malala Yousafzai

“Je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu’un terroriste.”

François René de Chateaubriand

Les ardeurs carliennes s'étant rendormies

La peur dans les veines s'étant évanouie

Il était temps

De ré-enflammer l'Occident

 

Il suffisait de laisser se calmer

Les voix avides de liberté

D'expression notamment

Celles qui ne subissent pas la pression de l'Orient

 

Les troupes ayant infiltrés

La nation dite de fraternité

Rien ne se fit dans la hâte

Attendant un somme de Vigipirate

 

C'est au bout du onzième mois

Qu'ils se manifestèrent en Judas

Le treizième vendredi, en traîtres

Princes de fourberies, de la kalash les maîtres

 

Le coup du journal,

C'était banal !

En plus ils n'avaient pas compris

S'engueulant sur "Je suis ou pas Charlie"

 

Tuer des civils

C'est beaucoup plus vil !

Ils comprendront mieux,

C'est plus judicieux

 

Vous pensiez que c'était fini ?

C'n'est que l'début de leurs folies

Car pendant que l'on vit dans l'indifférence

L'Orient se meurt dans la méfiance

 

Mais méfiance de nous

Les laissant crever de partout

Empêchant l'arrivée des migrants

Sans stopper chez eux les tyrans

 

C'est comme ça qu'ils ravivent

Une flamme dangereuse et trop vive

Prosélytistes et terroristes

Rallument les cœurs qu'ils désistent

 

Veilleurs et éclaireurs, à vos flambeaux !

Brisons les leurs à coups de mots !

Allons Charlies, face à ces drames

Soyons unis, élevons nos âmes !

 

13 novembre 2015

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