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La Plume de Merle

Ca fait des semaines, des mois, des années que j'en crève Ca y est je me lâche, j'y fonce droit et je cède ; Et même si personne n'apprécie, Et même si ce que j'écris est pourri, Je me lance pour de bon, Plus peur des remarques et des affronts ; Je tremble un peu certes De m'jeter dans cette gueule grande ouverte, Mais je suis tellement embêtée De devoir trouver un nouveau cliché De ma face illuminer d'un sourire Comme prétexte pour publier ce qui m'fait guérir ; Je m'enchante de donner vie à ce blog Qui me hante comme une envie de drogue, Mes poèmes et chansons sont ici pour vous Dégustez, recrachez ou gardez-en un bout ; Comme on dit par coutume, je vous laisse quartier libre Je retourne à ma plume, reprendre mon équilibre ; Enfin quand les mots sous la mine déferlent C'est sous le pseudo - acronyme : Merle.

Vivre vite

Publié le 22 Juin 2015 par Merle in société, souvenirs, temps, interrogation, avenir

Vivre vite

Point de cordeau pour amarrer le temps. - Prends le temps quand il vient, car le temps s'en ira.

Proverbe anglais

Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans cesse. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Charles Baudelaire

En cent ans, nous avons connu plus de changements qu'en 10 000 ans. Quelle accélération ! Tout va si vite : le présent n'est qu'un morceau d'avenir qui se mue aussitôt en passé.

Jean d'Ormesson

C'est drôle de voir comme tout change

La vie passe à folle allure, c'est étrange

Je me revois y a dix ans

Rêvant du collège,  me disant :"j'ai l'temps"

 

Quand on jouait, j'm'en donnais 18

J'étais libre, épanouie et instruite

Le monde était à moi

J'avais deux enfants et un copain sympa

 

C'est fou comme le temps passe

Un jour tu le comprends, le lendemain tu trépasses

Et le temps presse et les temps changent

Les modes ne cessent, les mentalités changent

 

On nous bassine avec des "moi à ton âge"

Mais le futur se dessine, il s'rait temps de tourner la page

Tout va trop vite, les secondes, les semaines, les années

Et on hérite des rengaines de nos aînés

 

On parle aux enfants comme on détestait qu'on nous parle

On s'inflige des tourments sans cesser de faire les marles

On fait comme de rien mais on souffre à l'intérieur

De savoir qu'on est rien et qu'on attend notre heure

 

On aimerait toucher l'infinité,

Ne pas être oublié

Mais c'est foutu et on le sait,

La vie est une mascarade aux magnifiques attraits

 

Des fois, quand je regarde les étoiles

Je me sens un peu minus et minable

Toute cette infinité de ciel et d'univers

Contre ma misérable mortalité et mon angoisse quand vient l'hiver

 

Mais pourtant on la kiffe la vie, on lui en veut pas

Après tout, c'est elle qu'a choisit ? Non je pense pas

Comme nous, elle ne connaît et choisit pas

Le siècle où l'on naît, avec qui et à quel endroit.

 

Et comme, la vie si on lui en veut

On ne peut pas être vraiment heureux

On laisse tomber, on s'enivre et on profite

On se dépêche de vivre avant qu'elle ne nous fripe. 

 

Juin 2015

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